Nous soupçonnons l’existence d’un module érotico-gourmand obligatoire dans le programme de formation des agents secrets britanniques. Après James Bond et avant Johnny English, Austin Powers utilise à sa façon la gastronomie d’outre-Manche pour séduire.
L’espion le plus moche du monde (Mike Myers) aime particulièrement se promener à l’état natif. Les fesses à l’air, quoi. Mais en soi, ce n’est pas particulièrement drôle. Alors, pour dissimuler son anatomie sans trahir sa vraie nature, Austin reprend une idée pas neuve du tout, popularisée dans les années 90 par une hilarante pub pour la bière Guinness.
D’abord dans une scène du premier Austin Powers (1997), où Liz Hurley témoigne des vertus d’un solide petit déjeuner :
L’idée ayant plu, la voilà érigée (c’est le mot) en thème principal du générique d’ouverture de L’Espion qui m’a tirée (1999). Liz Hurley ayant pris feu dans la séquence de pré-générique, notre Austin se retrouve célibataire. Ni une ni deux, le voilà qui vagabonde dans les couloirs du grand hôtel.
Il rend d’abord gloire à la tradition de la rôtisserie britannique :
Notez, à gauche, la pétulante position de la banane :
Ce serait dommage de se priver d’un gag aussi facile :
Non, ne nous demandez pas pourquoi les rabbins :
Oh, behave !
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