Bill Murray, légende urbaine, avec des frites

Murraylore frites

« Un jour, j’étais au fast-food. Bill Murray est arrivé. Il a pris une frite sur mon plateau. Il l’a mangée, m’a regardé droit dans les yeux, et m’a dit : « Personne ne vous croira jamais ».

Cette anecdote circule sur Internet. Avec des variantes. Bill Murray m’a mis les mains devant les yeux et m’a fait coucou. Bill Murray a débarqué à ma fête et a fait la vaisselle. Et toujours la même chute : « Personne ne vous croira jamais. »

Bill Murray et Andie McDowell dans "Un jour sans fin".

Bill Murray et Andie McDowell dans Un jour sans fin.

Alors qu’on fête cette année les vingt ans du légendaire Un jour sans fin (Groundhog Day, de Harold Ramis), et en attendant la sortie de The Monuments Men, l’acteur de Rushmore est en passe de devenir une légende urbaine.

Mais loin d’un Chuck Norris à qui l’on attribue pour rire les exploits les plus redoutables, le principe de la « Murraylore » – la légende de Bill Murray -, c’est un type anodin qui fait des choses anodines. Sauf que c’est Bill Murray.

Une particularité : dans ces anecdotes, l’acteur, très souvent, mange ou boit. Ce qui accentue son côté « type comme tout le monde ». Mais cela joue aussi, inconsciemment, sur nos souvenirs de cinéphiles. Personne, à l’écran, ne mange ni ne boit tout à fait comme Bill Murray.

La preuve en vidéo, avec cet extrait de Quoi de neuf, Bob ? de Frank Oz, 1991. Richard Dreyfuss n’y est pas mauvais non plus…

Avec la malice pince-sans-rire qui le caractérise, Murray a réussi à s’exprimer sur le sujet sans confirmer ni démentir.

À l’arrivée, nous assistons sans doute à la première légende urbaine 100% sympathique.

Les curieux visiteront pour en savoir plus cet article très documenté du magazine Slate. La consoeur prétend même qu’un jour, au cinéma, Bill Murray lui a piqué son popcorn.

Allez savoir…

* * *

Encore un peu de Bill Murray ?

BillMurray whisky2 big Lost in Charlie Chaplin, quand Sofia Coppola emprunte à Charlot.

2 réponses à “Bill Murray, légende urbaine, avec des frites

  1. Moi, j’y crois. J’ai bien écrasé un jour, à Los Angeles, un des pieds d’Elvis Costello… Après lui avoir présenté mes excuses plates (comme son pied martyrisé), je lui ai dit : mais, vous ressemblez à Elvis Costello ?! Et lui, avec un grand sourire: « I’m Elvis Costello !! » Alors, Bill Murray et la frite, totalement crédible !

    • Elvis Costello à L.A., la classe ! Et vous verrez même qu’un jour, Yohann, à Bry-sur-Marne ou à Issy-les-Moulineaux, je vous marcherai sur les pieds. Mais personne ne me croira jamais… 🙂

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